Les Sucreries à Hénin-Liétard
Cette année vous trouverez des articles sur l'Histoire d'Hénin-Liétard ;
ces industries, ces coutumes, etc....
Commençons par les Sucreries
Un Patrimoine qui disparaît
Une troisième sucrerie a vu le jour à Estrée-Blanche,
Monsieur Gruyelle l'a possédé par rachat.
Il a été reconnu 1er grand propriétaire sucrier de France.
Une fois implantée, elles devaient traiter au début 125 000 kilos de betteraves par jour.
Par la suite, de nombreuses transformations ont été réalisées afin de suivre
l'évolution industrielle, pour produire 4 fois plus de betteraves par journée de 24H.
La production devenait insuffisante, alors, il a fallu effectuer un embranchement
de voies ferrées afin de faciliter l'exploitation.
Ce qui permet de recevoir près de 200 wagons par jour dans les cours des usines.
Au moment de la fabrication, il était nécessaire d'avoir un personnel assez important
à l'époque près de 380 personnes y travaillent.
Suite à ce progrès, le cultivateur était amené à améliorer la production
de la betterave plus riche en sucre.
Elles livrent aussi d'autres produits tels que la mélasse transformée en alcool
dans une distillerie, la pulpe pour la nourriture des vaches et les écumes
de défécation dans les champs d'argile.
Elles ont été détruites pendant la Grande Guerre.
Aujourd'hui, il ne reste plus que la maison du garde, rue Parmentier pour la fabrique
rue du Calvaire ou rue Elie Gruyelle.
Quand à celle rue de Beaumont (Les Bouviers), c'est une ruine, vouée à la démolition.
Ici, je vous ai placé des plans : sur votre gauche carte de maps google et à
votre droite : plan géoportail (1950-1965).
Ils vous situent l'emplacement de la sucrerie rue Barbusse et la maison du garde.
Ainsi se termine le premier article sur Hénin-Liétard ou Hénin-Beaumont,
d'autres suivrons.
Sources : Histoire d'Hénin-Liétard de C. Frans
Photos : Personnel, Google maps et Géoportail.