A l'approche de Noël, que diriez-vous d'une visite

aux pays des santons. Je veux parler bien évidemment

du Patrimoine de la Provence.

On y va c'est parti.

 Au pied des Baux de Provence dans les Alpilles près d'Arles,

venez découvrir le village des Santons à Paradou.

 Tout d'abord, quand vous ouvrez les portes ; c'est un lieu merveilleux ou vous entendez

les cigales chantaient mais aussi cette odeur bien particulière de la Provence :

"le thym, l'odeur résineuse qui rappelle le pin sylvestre, la lavande"

ses chansons traditionnelles et leur accent.

Admirez ce magnifique village des santons provençaux.

Ce sont près de 400 santons artisanaux que vous apercevez

sur une superficie de 500 m2 de décors.

Petite Histoire

Les santons de Provence "santoun" ou petit saint, ce sont des

figurines en argile fabriquées artisanalement à la main. Elles perpétuent

les traditions provenciales mais aussi la vie des hommes et leur famille.

 Après la Révolution Française, en 1798 à Marseille, Louis Lagnel élabora des moules

en plâtre pour fabriquer les santons. Cette technique permet de produire

en grande quantité "les santons d'un sou" afin que chacun ait sa propre crèche.

La première réalisation des santons étaient en mie de pain, puis au fur et à mesure

c'est l'argile rouge de Provence qui est mis en avant. Au début, la création n'était 

pas cuite. Petit à petit la cuisson était nécessaire pour conserver ces figurines dans le temps.

 La fabrication du santon se fait en 7 étapes. Un modèle dans l'argile crue sert de socle,

puis vient la création d'un moule coulé en plâtre.

Le moulage s'achève en serrant un colombin d'argile dans une moitié du moule talqué.

Les origines du colombin :

Tout d'abord, c'est un boudin de terre torsadé fait à la main,

c'est une technique primitive importée d'Amérique grâce à Christophe Colomb.

 Puis la dernière étape consiste à un ébarbage (ôter les aspérités).

Le santon doit être séché avant de le placer dans un four à 800°C.

Ensuite vient la décoration  qui se fait à la main et la confection des habits.

Le santon peut être aussi articlé (renforcement de la structure par une tige métallique).

Les photos ci-dessus, vous apercevez les anciens métiers d'antan :

le vigneron, la culture de la lavande, le bûcheron.

Mais d'autres métiers y figurent aussi.

Un lavoir, des lavandières, la culture des oliviers pour effectuer

devinez-vous quoi !!! de l'huile d'olives.

 La filleule au coin d'une rue.

Le Moulin de Daudet à Fontvieille à 10mn d'Arles.

 Des personnages très connus tel que :

Do Camillo interprété par notre ami Fernandel représenté en curé.

Mais aussi, Charles Aznavour jouant à la pétanque dans le village de Paradou.

Comme cette partie de cartes très connue

Marius (1936) "Tu me fends le coeur" joué par :

Raimu, Paul Dultac, Edouard Delmont et Robert Vattier de

Marcel Pagnol.

Ecoutons !!!

Des expositions se déroulent en ce moment, comme ici au Cloître Saint Trophime à Arles

jusqu'au 12 Janvier 2020.

 Voici mon dernier article pour l'année 2019.

Mes amis lecteurs,  Joyeux Noël

Que la Paix de Noël soit dans votre maison en cette période de fêtes.

Que la magie de Noël inonde votre foyer.

Sources : Gallica /BNF, Site village des Santons à Paradou

Photos : Personnel, Internet

Décembre est un mois festif et nous commençons par

La Sainte Barbe, patronne des Mineurs, Pompiers, Artificiers, etc...

Hénin-Beaumont s'est mis sur son trente et un pour honorer cette statue.

Mais remontons le temps.

Statue de Sainte Barbe sortant du Hall de l'Hôtel de Ville.

Sur cette vidéo, arrive le début de la procession, la statue est portée par

deux anciens mineurs et deux pompiers.

 Largement répandue dans toutes les régions minières ;

elle prend sa place dès le XVIIIe siècle dans notre région des Hauts de France.

Les mineurs l'ont très vite adoptée pour assurer leur protection

contre le grisou présent à chaque instant.

Sur la photo ci-dessus, vous apercevez la Statue Sainte Barbe placée au 

fond des galeries, au point les plus critiques. Ils se sentaient rassurer.

Dans tous les puits, il y avait la statue Sainte-Barbe présente.

Cette tradition est un grand attachement.

 Mais revenons à la tradition

Le 4 décembre est une institution dans le monde de la Mine.

C'est une journée chômée et payée à partir de 1946.

Cette journée commence par une cérémonie religieuse puis les Houillères organisent

un banquet et la remise des médailles.

 A cette occasion, les patrons autorisent aux mineurs de travailler

12h voir 16 heures de travail. La veille dans les galeries, au milieu de la matinée,

ils s'arrêtent pour manger leur briquet (casse-croûte) et de boire une  bistouille (geneviève),

ils chantent et se racontent des histoires (des cafougnettes), puis remontent avec la statue.

C'est au Moyen-Âge et grâce à l'église que le culte démarre.

C'est par son martyre et la mort de son père qu'elle devient patronne

"patronne de tout ce qui tonne et détonne".

 Pendant l'office à la paroisse Saint-Paul, les pompiers se mettent en place 

pour le défilé dans la ville.

"Faisons des voeux pour que ces braves gens continuent

à fêter leur patronne encore bien longtemps."

Pour terminer les traditions et pour démarrer le départ des festivités

commençons si vous le voulez bien par :

L'illumination de notre Hôtel de Ville et l'ouverture du Marché de Noël.

 Petite Histoire

Le premier marché de Noël remonte au XIVe siècle en Allemagne,

appelait "Marché de Saint-Nicolas".

Le premier document qui en fait référence date de 1434 sous le règne de Frédéric de Saxe.

Depuis 1990, un renouveau a eu lieu et instauré dans de nombreuses villes

européennes leur propre marché avec des chalets et attractions

qui devient commercial.

 Ces marchés de Noël sont organisés par la municipalité.

 A Hénin, les petites échoppes sont au nombre de 44 chalets cette année, avec

articles de Noël, des biscuits, produits régionaux et artisanaux et bien sûr

de quoi se restaurer (Vin chaud, etc...)

 Le Père Noël est présent, la patinoire est installée pour le bonheur

des petits et des grands.

 Un chapiteau a été placé pour une restauration et des spectacles pour les enfants.

La Crèche de Noël sur le côté de notre église Saint-Martin de style néo-byzantin.

 Une partie du Marché de Noël est installé au pied de l'église.

De très belles illuminations.

Et voilà !!!

Avant de conclure l'année 2019, il y aura un dernier article.

A très vite.

Sources : Site Centre Historique Lewarde, Gallica/BNF

Photos : Personnel

Nous avons une Histoire de France riche en évènements

Que diriez-vous de partir dans des lieux exceptionnels

Je veux parler bien évidemment :

La Cathédrale Notre-Dame, Le Palais de Tau et la Basilique Saint Remi.

 Arrive les Fêtes de Fin d'Années qui approchent à grand pas.

Le Marché de Noël se trouve au parvis de la Cathédrale 

du 22 Novembre au 29 Décembre 2019.

 Les artisans sont installés.

 En plein préparatifs, quelques jours avant.

Le Père Noël est présent, avant de partir pour sa grande distribution de cadeaux.

 Voici le plan de circulation et l'emplacement du marché.

Vidéo de Régalia : un spectacle multimédia, un voyage au coeur de l'héritage.

Mais revenons à son Histoire

La Cité des Sacres

 C'est un monument emblématique et le fleuron de l'Histoire de France.

Le 6 Mai 1211 sous le règne de  Philippe-Auguste, a été posée

la première pierre de la Cathédrale Notre-Dame de Reims.

Elle est achevée au XIIIe siècle. Une très belle réalisation de l'Art Gothique.

La photo du milieu, vous distinguez la galerie des Rois, en son centre,

Clovis entouré de Clotilde sa femme et l'évêque Saint Remi.

Classée aux Monuments Historiques en 1862 et

Inscrite au Patrimoine Mondiale de l'UNESCO en 1991.

 Sur la photo de gauche la Rosace qui illumine l'intérieur de l'édifice et la photo

de droite des statues dont l'ange au sourire pour vous accueillir.

Vous me suivez toujours, rentrons à l'intérieur et regardez !!!

Aujourd'hui, nous avons de la chance un grand soleil est présent.

Sur ces photos, vous voyez le revers de la façade ouest, le triforium (galerie aveugle)

et le détail de l'élévation de la nef.

Explication du revers :

C'est un arc de triomphe à l'intention du Roi sortant à l'issue de la cérémonie du sacre.

Vous apercevez des petites niches creusées dans le mur et des statuettes y figurent.

C'est à l'époque de sa construction, que l'on voit apparaître des éléments de structures

plus légers, percés de baies importantes dans les murs dites :

"fenêtre rémoise". Elle fait son apparition en tant que châssis vitré.

 Les vitraux remplacent les pierres. L'architecture est novatrice pour l'époque.

Faits Historiques

Une première cathédrale existait au début du IVe siècle.

 A cet endroit, un 25 décembre vers l'an 499, le baptême de Clovis par l'évêque Saint Remi.

1er Roi de ce que deviendra la France et le 1er Souverain Chrétien.

 Hincmar, archevêque de Reims (802-882), rebâtie une 2ème cathédrale le 18/10/862

en présence de Charles le Chauve (fils de Louis le Pieux et petit-fils de Charlemagne).

Malheureusement, elle est victime d'un incendie en 1210.

La Cathédrale d'aujourd'hui, se trouve au même endroit.

Est-ce une légende !!!

 La Basilique Saint Remi

C'est à la Basilique le point de départ de la Sainte Ampoule.

Le reliquaire sortait les jours de sacre.

Mais, il y a eu une exception :

Saint-Louis ou Louis IX désira l'avoir à son lit de mort à Tunis.

La Basilique est construite vers l'an 1000. C'est un édifice religieux.

Elle est classée Monuments Historiques en 1840 et

Classée au Patrimoine Mondiale par l'UNESCO.

Le tombeau de Saint Remi se trouve dans le Choeur.

Jean-Paul II a fait le voyage à Reims en 1996 pour fêter 

les 1500 ans du Baptême de Clovis.

 Le lustre est la couronne de lumière, symbole de la Jérusalem Céleste.

96 bougies s'y trouvent, elles correspondent à la durée de vie de Saint Remi.

Chaque année, le 1er dimanche d'Octobre, une tradition locale qui remonte à la fin

du VIe siècle, l'évêque de Reims allume ces 96 biougies.

C'est un rite symbolique et spectaculaire.

Le Palais de Tau

A côté de la Cathédrale, il a été pendant 15 siècles la résidence de l'archiépiscopale de Reims.

Pourquoi Tau

L'édifice est en forme de T. C'est au Ve siècle, que le christianisme devient 

la religion d'Etat. La résidence est liée à la Cathédrale. Depuis le XIIe siècle,

l'édifice est connu sous le nom "le Palais de Tau".

Histoire

C'est à partir de 1027 sous Henri Ier que la tradition du sacre dans la cité démarre.

 Le Roi était logé et un festin avait lieu après la cérémonie de couronnement

 Ici, le festin après le sacre de Charles X.

Dans la salle vous voyez une cheminée monumentale en pierre,

semait de fleur de lys et les grandes armes de la France.

Sur ces photos le sacre de Louis XV le 25 Octobre 1722 en la Cathédrale Notre-Dame

de Reims et la couronne.

Les Trésors de la Cathédrale

 Sur la photo de gauche, vous découvrez le collier de l'Ordre du Saint-Esprit, fondé par

le Roi Henri III en 1578, c'était le plus prestigieux de la Monarchie française. Au centre,

le manteau du dauphin lors du sacre de son père et la salle consacrée à Charles X.

Revenons à la Cathédrale Notre-Dame

Il y a deux Rois que je souhaite vous présenter tout d'abord :

Alors que la Cathédrale est en construction a eu lieu le sacre de Louis IX le 29/11/1226.

Mais vous avez aussi :

 La Bétise humaine : La Grande Guerre

 Elle causa de très lourds dommages au Patrimoine, des bombardements

voire dynamités de nombreux édifices.

 Reims a été éprouvé du 3/9/1914 au 5/10/1918 par des combats incessants.

La photo de gauche le sanctuaire des sacres, à droite la salle des Rois éventrée.

Après vingt ans de restauration, elle est reconsacrée le 18/10/1937.

Des dons ont été nécessaires, en autre des américains.

Depuis mon plus jeune âge, j'ai toujours connu la Cathédrale avec des échafaudages.

Elle est de toutes les attentions

Pour fêter ces 800 bougies, une illumination était à son Honneur le 6 Mai 2011

de cette grande dame des sacres.

Ainsi se termine notre visite, venez nombreux visiter ces édifices l'emblème de la France.

Sources : dépliant de la ville de Reims, épitaphe, Gallica/BNF

Photos : Personnel et Gallica/BNF