Les Vitraux de l'Hôtel de Ville

Nous partons si vous le voulez bien à Hénin-Beaumont pour nous rendre à 

l'intérieur de l'édifice.

Vous connaissez tous ce magnifique vitrail d'art qui orne l'escalier d'Honneur

de l'Hôtel de Ville qui fait la fierté des habitants de notre ville.

 Peut-être que certains d'entre vous connaissent l'Histoire des Vitraux !!!

Mais le saviez-vous ?

Faits Historiques

Lors de la Seconde Guerre Mondiale, pour être précise en date du 23 Mai 1940,

au cours du violent bombardement plusieurs bombes éclatèrent à proximité

de l'édifice y occasionnant de multiples dégâts.

 La destruction du vitrail est de 80%.

Monsieur Fernand Darchicourt valide la reconstruction en date du 27 Septembre 1955,

suite au constat établi par Monsieur Denisse Michel architecte d'Hénin-Liétard.

Regardez ci-dessus la photo du premier vitrail, celle-ci a été faîte par le photographe de 

de la ville Mr Farriaux.

 Dommage, qu'on ne peut la voir en couleur. Quelle force elle dégage !!!

Le deuxième vitrail a été réalisé vraisemblablement en 1956 par Jules Larguillier,

Maitre Verrier Lillois.

C'est un style totalement différent mais tout aussi majestueux et agréable

à regarder. Il est de forme triptyque.

Les Armes de la Ville

 Grâce à Monsieur Adolphe Charlon, Maire de la ville à cette époque, les Armes de la Ville

ont été reconstituées. Détruites lors de la Grande Guerre, c'est chose faite.

Explication en détail des Armes

 Suite à la destruction de la ville, elle a obtenu la Croix de Guerre.

(Décret du 25/9/1920 - JO du 28/9/1920 p.14314).

A sa restauration en 2018, Monsieur Luc Brouard fils, décoré de l'Ordre National du Mérite,

 a su redonner les couleurs d'origine.

 Et voici, à l'arrière de l'Hôtel de ville lors d'un évènement ou les lumières éclairent les vitraux.

On est en admiration devant cette grande dame qui a soufflé ses 93 bougies l'année dernière.

Un autre pan de notre Histoire de notre ville.

Ainsi s'achève cet article, je vous rassure, il y en aura d'autres à venir

très prochainement.

Prenez soin de vous, faîtes attention à vous et à très vite pour d'autres aventures.

Sources :

Archives Départementales du Pas de Calais,

Bulletin Municipal de Mars 2018 n°42,

Bulletin Municipal n°23 Août, Septembre 1923 (Médiathèque de la Ville),

Registre du Conseil Municipal de la ville 1922-1923,

Site des Croix de Guerre.

Photos : Personnel

C'est dans les Hauts de France que nous partons et plus précisément

dans le Pas de Calais dans la commune d'Hénin-Beaumont à 15 kms de Lens et

de 30 kms d'Arras que nous nous dirigeons sur les traces de nos brasseurs.

Comme vous le savez très certainement, c'est l'union entre deux villes

Hénin-Liétard et Beaumont en Artois qu'est né en 1971 :

Hénin-Beaumont

Tout d'abord nous allons nous diriger vers

Beaumont en Artois

 C'est une charmante bourgade rurale ou il fait bon vivre.

Ci-dessus vous apercevez l'église de style néo-gothique.

 En face de l'édifice se trouve La Ferme Brasserie. Mais revenons à cette bière si particulière.

C'est une bière artisanale sans aucun additif, elle est 100% naturelle.

Elle coule dans les tavernes de Beaumont depuis plusieurs générations et transmet le savoir-faire d'antan.

Le métier du brasseur

C'est la fabrication de la bière et pour cela il faut de l'orge, du houblon et des épices.

 Son métier fait partie de l'industrie agroalimentaire.

Il consiste à élaborer de la bière.

Il envoie l'orge dans une malterie (Belgique) afin de faire germer les céréales.

Il arrête le processus de germination pour enlever le germe des graines

durant son passage au séchage et à la torréfaction afin d'obtenir teinte et arôme.

 Il récupère l'amidon pour le transformer en sucre puis incorpore le houblon qui donne

l'amertume, ensuite les levures qui permettent la fermentation puis les épices

qui vont personnaliser la bière (blonde, brune, ambrée et triple).

Mais revenons à son histoire

 A une époque pas si lointaine, chaque village avait sa brasserie, mais l'arrivée

de l'industrialisation ont fait disparaître un bon nombre de celles-ci.

Les brasseries de Beaumont se sont succédées par mariage, certains ont été élus

maire de cette commune. Dans le recensement, on peut remonter en 1801 un certain Bossu Jean-Baptiste,

brasseur, puis un Mouilloir, Valin, Caullet.

 Cette descendance se perpétue avec la Ferme Brasserie Camille Demarquilly.

Fermée vers les années 1940, voyant un fort potentiel dans cette ferme, il y a cinq ans, l'arrière-petit fils

réouvre cette brasserie familiale afin de poursuivre le savoir-faire artisanal.

Il continue l'exploitation et la production de cette bière. Il lui a fallu maîtriser, doser 

les quantités appropriées de l'orge de la levure du houblon et surtout la température

qui détermine les degrés d'alcool.

De ce travail de labeur est née la "Bellus" du nom en latin de Beaumont (Bellus Mons),

une bière fermière avec les armoiries et l'église de la commune qui figurent sur les bouteilles.

Venez la goûter, elles sont excellentes ; pour ma part, je préfère l'ambrée ; bien sûr avec modération.

Cette année au Salon de l'agriculture, des bières des Hauts de France 

ont été médaillées dont la "Bellus :

2 médailles de Bronze pour la Bellus Ambrée et Blonde et

1 médaille d'Argent pour la Triple.

Médailles bien méritées, je tire mon chapeau et bravo.

C'est par un travail acharné que l'on est récompensé.

 Mais vous avez aussi une deuxième brasserie, aujourd'hui disparue, dont vous apercevez

la photo ci-dessus qui était tenue par M. Caupin Henry.

Partons sur Hénin-Liétard

Aujourd'hui, il ne reste plus rien, simplement une écriture sur un mur de la Brasserie Gourlet

à l'angle de la rue Jules Guesde et de Pasteur.

Sur la photo de droite, trouvée aux archives, la Brasserie Gourlet en cours de construction.

Aux Archives Départementales du Pas de Calais, j'y ai trouvé des documents concernant

une corporation entière de brasseurs qui ont comparu en date du 20 Novembre 1901,

en s'appuyant de la circulaire Ministérielle du 10/9/1818 qui autorise l'abonnement collectif

à effet de se rédimer (se racheter) le droit d'octroi qui auraient à payer au fur à mesure

qui livrent à la consommation de la commune.

Ils étaient au nombre de 11 Brasseurs dont les plus connus sont :

Bernard Amédée, Gourlet-Bécu, Wantiez-Gourlez, Pruvot et Gillet, etc.

Que veut dire le droit d'octroi ?

C'est une taxe que la Municipalité pour subvenir aux dépenses communales, elle était

autorisée à établir et percevoir certaines marchandises et consommations à leur entrée dans la ville.

 Photo trouvée dans le livre "Mémoire en Images Hénin-Liétard)

Nous nous trouvons au bord de la rue Voltaire, la brasserie Bonningues.

Sur la photo de droite, vous avez une souche d'un carnet.

Saviez-vous, qu'ils étaient imposés à une contribution sur les voitures, les chevaux, etc...

Brasserie Bellus, ferme et brasserie à Hénin-Beaumont près d'Arras

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https://www.brasserie-bellus.fr

Je vous ai mis le lien de la Ferme Brasserie Demarquilly.

Ainsi s'achève une petite partie de l'histoire industrielle de notre ville.

Je vous dis à très vite pour d'autres richesses.

Sources : Archives Départemantales 62,

Site La Ferme Brasserie

Photos : Personnel, Mémoire en Images Hénin-Liétad