Vous êtes prêts pour explorer d'autres lieux de France. Que diriez-vous

de traverser plusieurs départements pour suivre le parcours d'un fleuve.

Pour cela nous traçons une diagonale qui part de la Bourgogne vers la Normandie,

de flâner et s'arrêter le long d'un fleuve, allons à sa rencontre :

La Seine

 Pour vous donner une idée du parcours une capture de maps Google de l'itiéraire du fleuve

est nécessaire. Il part de sa source jusqu'à son estuaire en Normandie ou elle se jette

dans la Manche. C'est un fleuve français long de 776 kms. Nous nous arrêterons en chemin

dans des endroits connus pour certains et méconnus pour d'autres.

Remontons le temps

C'est à Source-Seine en Côte-d'Or que les sources de la Seine voient le jour.

L'une d'elle a été glorifiée sous le nom de Déesse Séquana dont vous apercevez la statue.

 (Photos des vestiges du temple gallo-romains)

Près de ce lieu, a été érigé un Temple gaulois vers le Ier siècle après Jésus-Christ.

Les habitants se rendaient en procession surtout lors des sécheresses.

En 1864, le terrain est acheté par la ville de Paris, elle a voulu rendre hommage

aux sources de la Seine en élevant une grotte et y installant une "nymphe de la Seine".

 Visitons les alentours.

Tout d'abord, nous allons parcourir une quinzaine de kilomètres pour nous diriger vers

Semur-en Auxois.

 C'est une cité exceptionnelle, un lieu défensif naturel. Elle repose sur un plateau

de granit que vous pouvez remarquer sur la photo de droite.

 Nous voici, sur le parvis de la Collégiale Notre Dame bâtie à partir de 1225 et restaurée

par Viollet le Duc au XIXe siècle.

On peut dire que c'est un joyau gothique bourguignon remarquable.

 Ouvrons notre livre d'Histoire

Près de Semur en Auxois se trouve une cité mythique, fondatrice de notre nation française.

Vous avez trouvé ?? non !!!

Si je vous dis qu'il est "Le Grand Roi des Gaules" ça y est vous avez trouvé bien sûr c'est :

VERCINGETORIX

Vous êtes sur le Site d'Alésia à Alise Sainte Reine

Revenons à nos pages d'Histoire

Vercingétorix est né sur le Territoire des Arvernes aujourd'hui l'Auvergne.

C'est lui qui mena la révolte contre Jules César en -52. av. J-C.

C'est sur 7000 hectares et de deux musées, l'un appelé "Histoire du siège d'Alésia -52" et l'autre

"Mythe de la fondation de la nation française", dont vous avez la reconstruction 

du siège d'Alésia avec ses stimuli, les lilia et les cippi.

C'est un lieu extraordinaire qui vous fait découvrir comment le combat s'est déroulé et

les répercutions après. C'est accessible à tous et très ludique.

Il existe deux statues de Vercingétorix en France, la première (photo de gauche) près

 de la ville gallo-romaine d'une hauteur de 7 mètres dessinée par Viollet le Duc,

c'est une sculpture en cuivre par Millet et a pour inscription :

"La Gaule unie, formant une seule nation, animée d'un même esprit, peut défier

l'univers" - Napoléon III, empereur des Français la Mémoire de Vercingétorix"

Classée aux Monuments Historiques depuis 2014.

Pour la deuxième, la statue est placée sur la place de Clermont-Ferrand. Elle est équestre,

c'est un projet de Bartholdi mais l'architecte Jean Teillard a été l'exécuteur.

Elle a été inaugurée le 12/10/1903.

Chef des Arvernes, Vainqueur du siège de Gergovie.

Avec pour inscription : "J'ai pris les armes pour la liberté de tous"

Classée aux Monuments Historiques depuis le 19/5/1994.

Retournons vers la Seine et partons vers Montbard.

Alésia MuséoParc

Le MuséoParc Alésia a été conçu pour faire mémoire de ce qui s'est réellement passé à Alésia. Pédagogique et ludique, il s'adresse aux petits comme aux grands. Un endroit emblématique à découvrir !

https://www.alesia.com

Je vous mets le lien concernant le Musée Parc Alésia, cela vous donnera
une vision et idée de randonnées et de découvertes.

Ainsi s'achève notre première partie de notre parcours d'un fleuve.

Nous la poursuivrons dans une semaine. Nous quitterons la Bourgogne, pour

partir vers la Champagne qui est tout aussi passionnant.

Je vous dis à très vite mes chers lecteurs.

Sources : Epitaphe, dépliants

Office du  Tourisme Pays d'Alésia et

Office du Tourisme du Paus de Langres.

Photos : Dépliants et Personnel

Nous allons partir dans le Marais Communal d'Hénin-Liétard d'antan.

Il y avait une plante parmi tant d'autres cultures, je veux parler de :

La Guède

Histoire

Dès l'Antiquité, les égyptiens teignaient de pastel les bandelettes

qui servaient à emmailloter les momies. Elle a été également pour les Grecs et Romains,

une plante médicinale, un anti-inflammatoire et cicatrisante aussi.

 Lors de la conférence 2019 aux Journées du Patrimoine,

le Docteur Michel Desruelles, nous a confirmé, qu'il existait bien 

un moulin à pastelier dans l'Abbaye d'Hénin-Liétard.

Voyons ensemble cette fabrication

Tout d'abord, c'est avant tout une culture de jardin avec le développement de

l'artisanat du textile, elle a occupé une place importante pour notre ville.

L'arrivée de l'indigo indian par Vasco de Gama en 1498 a fait disparaître

petit à petit le pastel artisanal grâce à ses meilleures propriétés de

teinture mais aussi au coût. Il a été légalisé en 1737.

Fabrication du Pastel

 Plus tard, on écrase les conques à nouveau, mouillées avec de l'eau sale et

de l'urine humaine (ammoniaque) pour provoquer une nouvelle fermentation.

Une pâte granuleuse est obtenue, on l'appelle "l'agranat".

Après une année, de décoction odorante et oxydation, on obtient

cette couleur bleue qui la rend célèbre.

Autres informations

Dans les Mémoires de la Société des sciences, on nous informe que la culture

de la guède fut très ancienne dans notre région.

On parle aussi d'une taxe de la charrette ou au char pour la guède. On mentionne

également  que les meuniers et la production des tourteaux d'Hénin-Liétard

étaient pour la période entre 1250-1300.

Dans le Livre Blanc

Ainsi s'achève une petite histoire sur l'une des cultures de notre ville.

Je vous dis à très bientôt.

Sources : Gallica/BNF :

Recherches Historiques Hénin-Liétard par Dancoisne,

Revue du Nord année 1990.

Photos : Personnel

Que diriez-vous de partir sur la côte d'albâtre, en Normandie, un lieu connu de tous.

Il a été au temps pas si lointain, un village de pêcheurs puis une station balnéaire.

 Je veux parler : Etretat

C'est la fierté du pays normand, avec ses falaises et ses portes en forme d'arches,

l'une s'appelle l'Aval, la suivante l'Amont et la dernière la Manneporte sans oublier

l'Aiguille, qui attire la curiosité de chacun. Admirez ce magnifique cadre !!!

Avec ses galets qui recouvrent la plage, ils font partis du paysage naturel des côtes normandes.

Malheureusement, ils disparaissent à cause de l'homme mais aussi par les courants qui les

entraînent au large.

Aussi, laissons les galets sur la plage merci.

 photo de gauche la porte d'Aval, au centre l'Aiguille et la porte d'Amont et enfin la porte Manneporte

Explication de la côte d'albâtre

C'est la blancheur de la falaise que prend parfois la mer au pied de celle-ci. Elles ont une hauteur 

entre 30 à 120 mètres de hauteur. Elle démarre du Pays de Caux (Le Havre) jusqu'au petit Caux

(Le Tréport). Elles s'étendent sur près de 130 kms de bordures maritimes et de falaises

entrecoupées dite "de valleuses" (accès à la mer, que l'on appelle une dépression naturelle).

Depuis 2009, une partie est classée par le site Natura 2000 sous le nom de

"Littoral Cauchois".

Approchons-nous de ses portes ; commençons par la Manneporte. Pour y accèder marchons sur la plage

en longeant la falise et pour cela nous devons y accèder à marée basse.

Allez c'est parti !!

 Qu'est-ce que vous en dîtes, c'est très impressionnant d'admirer ces falaises de craie.

Nous sommes petits devant cette masse. Continuons.

Au pied de la falaise se trouve un vestige à votre avis, de quoi s'agit-il ?

C'est des éléments d'un parc à huîtres

Histoire

Saviez-vous qu'au XVIIIe siècle, Etretat cultive et affine des huîtres pour Marie-Antoinette, 

la Reine de France. Elles étaient livrées en une nuit sur Versailles pour être consommées

fraîches le matin. Cette culture ne dure que quelques années.

Ils ont été fortifiés par l'armée allemande 1940/1944.

 Près de l'arche, vous voyez un énorme trou dans la paroi, on l'appelle le "trou de l'homme".

Explication

On raconte qu'un marin suédois a échoué lors d'un naufrage. Il aurait été protégé, ce qui lui a

permis d'être sauvé.

On y parvient par une échelle en fer, puis on pénètre dans un long tunnel pour arriver à une crique

du petit-port au débouché de la valleuse de Jambourg.

 Voici, la porte de La Manneporte, quel spectacle. Lors des forts coefficients, l'on peut passer 

sous cette arche. Mais restons prudent.

Mais aussi, l'Aiguille qui a une hauteur de 70 mètres, celle qu'attire les touristes.

C'est à vous couper le souffle.

Arrêtons-nous un instant et contemplons cette vue.

Une question me trotte dans la tête et vous ? Elle ne vous rappelle rien, un souvenir d'enfance

lors des romans policiers comme le gentleman-cambrioleur, ça y est, vous avez trouvé, bien sûr :

c'est Arsène Lupin, un cambrioleur bien sympathique d'ailleurs.

 Revenons vers la jetée, vous retrouverez des vestiges de la Seconde Guerre Mondiale.

 La photo de gauche un blockhaus, au milieu un poste d'observations.

Après le débarquement des alliés qui échoue à Dieppe en 1942, les allemands décident de 

construire le mur de l'Atlantique. Près de 1500 mines sont enterrées et 19 bunkers

sont construits entre la porte d'Aval et d'Amont.

Sur la jetée

 Vous voyez une caloge. C'est un bateau retourné. Après avoir rendu de loyaux services et fatigué,

il est mis au sec et couvert d'un toit, il servait à abriter le matériel de pêche.

 Hommes et femmes virent au cabestan pour remonter un bateau, ils s'attèlent aux barres soit en

poussant ou en tirant. Mais vous avez aussi des laveuses.

Etretat devient au XIXe siècle une station balnéaire de renom.

 Un casino est ouvert en 1852, de grands spectacles sont donnés comme les opéras d'Offenbach.

Partons vers la porte d'Amont, Guy de Maupassant l'a comparée à un éléphant plongeant

sa trompe dans l'eau. Il faut prendre les marches, une pause est nécessaire.

 Une fois arrivée au sommet, c'est une vue imprenable.

Histoire

C'est à cet endroit que Nungesser et Coli partent avec "l'Oiseau Bleu" pour une première

traversée de l'océan Atlantique sans escale le 8 Mai 1927.

Un Monument leur est dédié.

Quittons Etretat pour partir vers Honfleur. Allez en route.

 Nous devons prendre le Pont de Normandie. Vous avez le coeur bien accroché !!!

Le Pont de Normandie

C'est un pont à haubans qui se trouve à l'estuaire de la Seine. C'est une structure en béton

d'une longueur de 2141 mètres. Les pylônes en forme d'Y renversé, ont une hauteur de 214 mètres.

Son tablier a une longueur de 23.60 mètres dont 4 vois pour les véhicules, 2 pour les cyclistes et

2 pour les piétons.

La construction a commencé le 22 Mars 1988, la première pierre a été posé en présente du 

1er Ministre de l'époque Monsieur Jacques Chirac. Il est terminé 6 ans plus tard et

inauguré le 22 Janvier 1995.

 A chaque fois que je passe sur le pont, il reste tout aussi impressionnant. Mais il permet de

partir vers des balades à la découverte de la route du cidre, de ses fromages et l'émerveillement

du site.

Continuons notre route !!!

 Nous voici arrivés à Honfleur qui se trouve à l'entrée de l'estuaire de la Seine.

Vous vous trouvez au petit bassin.

Il a été créé sur les ordres de Colbert en 1681. Entouré du quai Sainte Catherine.

Les maisons que vous découvrez du numéro 2 à 68 sont inscrites au Titres des Monuments

Historiques depuis 1933. Elles datent du XVIIe et XVIIIe siècles.

Des artistes peintres connus ont peints cet endroit comme Courlet, Boudin, Monet.

Aujourd'hui, elles sont occupées principalement de restaurants et boutiques pour le plaisir des touristes.

Histoire

Honfleur avait un atout majeur et une position stratégique à partir de la guerre de cent ans.

Charles V fortifie la ville pour interdire l'accès aux anglais de l'estuaire.

 De ces fortifications, un dernier vestige est toujours debout la lieutenance.

C'était un logement pour le lieutenant du Roi.

Il est classé au Titre des Monuments Historiques le 14/6/1909.

Bas mérimée n° PA00111389.

Honfleur a été libéré le 25 Août 1944 par l'Armée Belge. La ville n'a subi aucune destruction.

Elle fait partie des rares villes normandes a avoir été épargnées.

Que diriez-vous de faire une balade sur la Seine en direction du Pont de Normandie.

Vous me suivez toujours. Attention au mal de mer !!!

Nous attendons que les portes de l'écluse s'ouvrent pour naviguer sur la Seine.

En face, vous avez Le Havre. Tiens, un bateau croisière et en arrière-plan le Pont de Normandie.

 Nous naviguons près de l'architecture du pont, avec ses pylônes en forme d'Y capable de supporter

les gaines qui protègent les câbles et qui maintiennent l'ensemble de l'édifice.

Il est surveillé 24/24h. Sur la photo du milieu, vous remarquez une nacelle qui permet de 

vérifier le tablier dans les moindres coutures.

C'est un ouvrage d'exception, il est unique en son genre en 1995.

Nous rentrons au port de Honfleur et c'est ainsi que se termine notre balade

entre mer et fleuve.

J'espère qu'il vous a plu et vous encourage à visiter ce manifique site.

A très bientôt pour d'autres balades.

Sources : Wikipédia, Musée du Pont de Normandie et

Epithaphes.

Photos : Personnel

Nous allons revenir si vous le voulez bien à nos défenseurs,

qui font la fierté de notre pays :

La Résistance

Alors que des commémorations se succèdent dans notre pays, n'oublions pas

ses hommes et femmes qui ont contribué à notre Liberté retrouvée.

La France est vaincue en Juin 1940. Pétain prend le pouvoir et signe l'armistice avec l'Allemagne

le 22 Juin 1940 dans la forêt de Rethondes, dans le même wagon ou a eu lieu l'armistice

du 11 Novembre 1918. La France ne l'accepte pas.

L'occupation est présente partout dans le territoire.

Pétain instaure une dictature et entreprend l'arrestation des Juifs et Tsiganes.

Le STO (Service Obligatoire du travail forcé)

Le IIIe Reich avait besoin de main-d'oeuvre, aussi le Régime de Vichy devait fournir

à l'occupant 150 000 ouvriers qualifiés pour l'industrie de guerre allemande. Le gouvernement

de Vichy utilise la contrainte "STO" à la place du service militaire, ce qui amène aux nombreux

jeunes de rejoindre un maquis.

Ces jeunes avaient le choix entre travailler pour les allemands ou d'aller à la mine,

mon père a choisi de travailler à la mine.

 Types de matériels utilisés par la Résistance

 La photo de gauche : une mitraillette démontable "Sten" parachutée par les Britanniques (pas très précis

et rustiques) ; phare et lampe de balisage au centre, pour saboter les lignes de chemin de fer ou les lignes

électriques à haute tension et ensuite le détonateur.

Qu'est-ce qu'un réseau

C'est un réseau de renseignement de la France Libre qui est divisée en 4 parties :

une centrale, des agences, un service de liaisons maritimes et aériennes, de transmission radio.

Ils recrutent chez les habitants français essentiellement des professions qui sont bien placées,

tels que cheminots, ouvriers, cadres, postiers. Les Résistants étaient des hommes et femmes 

de tous les âges mais aussi très jeunes, ils étaient volontaires et déterminés et de toute condition.

Elle est formée au centre par un ancien militant.

Les raisons du combat de l'ombre étaient le refus de la défaite, le patriotisme ou la volonté

de rétablir la démocratie.

Des actions multiples étaient organisées tels que des papillons artisanaux diffusés pendant la grève

des mineurs du Nord-Pas-de-Calais de mai à juin 1941, mais aussi des papillons en polonais, des tracts

des journaux clandestins et des tracts aériens lancés par la Royal Air Force de 1941 à 1944.

Le Chant des Partisans

Connaissez-vous les origines

Il a été inspiré par un chant populaire russe lors de la guerre civile. C'est Anna Marly qui

compose cette chanson 1941 à Londres sous le titre "La Marche des Partisans".

Créé en 1943, l'hymne de la Résistance Française a été adaptée par Maurice Druon et

Joseph Kessel, d'ailleurs le Général de Gaule s'en servira d'indicatif à la BBC.

Récit d'un massacre dans l'Aisne au pays du Thiérache.

Histoire méconnue ou oubliée

 Le 10 Juin 1944, dans notre région, des Résistants descendent à pied pour rejoindre le

Maquis des Ardennes.  Ils devaient se rendre à Revin, afin de se battre à l'arrière de l'occupant.

Ces FTP (Francs-Tireurs-Partisans) sont en majorité très jeunes, mal armés mais ils restent

déterminer pour le combat, enthousiastes et avides de participer à la Libération.

Que s'est-il passé ce jour-là, le 14 Juin 1944 à Guise ?

Ce jour-là, vingt-sept personnes, dont dix FTP venus du Pas-de-Calais et deux civils de l'Aisne

ont été exécutés à Guise, Vadencourt et Longchamps par les troupes allemandes SS 

et le Sipo-SD de St Quention.

La présence allemande était très importante dans l'Aisne. D'après le site de Bourlon (Nord),

le 8 Juin, un message personnel avait été émis sur la radio-émetteur par la BBC

"Le canapé est au milieu du salon".

 (Photo de gauche : pétards, à droite boîte à explosifs, boîte à crayons-détonateurs, cordons Cordexet Bickford,

boîte d'allumettes spéciales)

Lors de leur arrestation, les Résistants avaient des pétards et le matériel d'explosifs dans leur musette.

Le Souvenir Français de Guise nous raconte cette tragédie

Or, certes cet arbre n'existe pas à Guise, mais il est éloigné de Guise 

d'une douzaine de kilomètres et c'est donc fait dévier de ses partisans

qui poursuivent sur leur lancée sont arrivés pour une étape.

Sur ces photos, vous apercevez la grange avec la Croix de Lorraine et à droite les Monuments.

Continuons

"A l'issu des combats, une mitraillette allemande était installée ici devant les Monuments

qui n'exitaient pas à l'époque et qui neutralisait la sortie des malheureux partisans (Harnes)

qui essayaient de s'échapper de la grange en feu".

La Résistance continua ses actions contre l'armée allemande afin de faciliter

la progression des alliés lors de leur combat.

 (Défilé des Résistants (FFI) lors de la Libération d'Arras)

C'est avec l'aide de la Résistance que l'on a pu retrouver notre Liberté. C'est un groupe

de personnes qui  se rajoute à la réussite de la Victoire.

Il faut garder en Mémoire tous ces jeunes qui ont défendu nos valeurs par leur sacrifice.

Il faut garder en mémoire

Je remercie tout particulièrement à Monsieur Debadier, Président du Souvenir Français

ainsi que Monsieur Husson, Ancien Maire de Guise de m'avoir relaté 

cette tragédie du 14 Juin 1944.

Ainsi se termine ce pan de notre Histoire.

Bonne lecture à tous et à très vite.

Prenez soin de vous.

Sources : 

Archives Départementales de l'Aisne, du Pas-de-Calais,

le Souvenir Français, le Musée "La Coupole" Helfaut,

Lettre de la Fondation de la Résistance n°76 Mars 2014

Photos : Personnel et sources citées ci-dessus

Nous partons dans le Boulonnais à la rencontre d'un natif d'Hénin-Liétard ;

il était ingénieur et explorateur dans notre région.

Je veux parler de Ludovic Breton demi-frère des peintres Jules et Emile Breton.

 Né en 1844, Ludovic Breton a été le novateur du siècle dernier.

Dès son plus jeune âge, il découvre des gisements houillers du Pas de Calais.

 (Photo des terrils Sainte-Henriette à Hénin-Beaumont)

Il devient ingénieur des Mines de Dourges du 1er Octobre 1864 au 1er Mai 1872.

Il effectue de nombreux sondages dans la région et découvre des richesses que l'on n'imaginait pas à l'époque.

Il devient propriétaire le 22 Août 1888, des Mines d'Hardinghem comprenant :

fosses, mines et chemin de fer.

Les anciens exploitants ayant oublié un lambeau houiller : c'est à cet endroit qu'il entama

l'exploitation seul. Il est à la fois mineur et ingénieur. Il maçonna au fur et à mesure

de sa descente jusqu'à atteindre le terrain houiller.

Il découvre en 1883, un second bassin houiller dans le Pas de Calais.

Remontons le temps

L'exploitation houillère démarre entre le XVIIe et XVIIIe siècles. De nombreux forages

sont effectués pour trouver un combustible "le charbon" pour remplacer le bois qui se rarifie.

La rareté des veines dans le Boulonnais ne suffit pas pour les besoins locaux.

Plusieurs entrepreneurs s'approprient les secteurs. Des conflits éclatent entre eux.

 (Photo prise sur un terril près d'Aquaterra ancienne friche industrielle de la cokerie de Drocourt)

En 1812, la concession de Fiennes est abandonnée. En décembre 1840 une fusion avec

Hardinghem l'a fait revivre. Malheureusement, ce n'est pas suffisant car un gisement important

est découvert dans le bassin lensois dans les années 1850.

L'activité du Boulonnais fonctionnera jusque dans les années 1950.

 Dirigeons-nous vers Sangatte qui se trouve près de Calais et des Deux Caps.

"Le Cap Gris-Nez et Blanc-Nez"

Le Tunnel sous la Manche

 Pour cela, remontons à ses origines c'est-à-dire aux XVIIIe siècles.

C'est près de 138 projets qui seront montrés. L'espoir était de relier les Iles Britanniques

à la France. De Nicolas Desmarets en 1751  à Aimé Thomé De Gamond.

 "Des calèches sous la Manche".

Albert Mathieu Favier, ingénieur des mines soumet son projet à Napoléon Ier en 1802

au lendemain du Traité de la Paix à Amiens.

Le Consul est séduit mais malheureusement n'aboutira pas.

Depuis 1838, Aimé Thomé De Gamond, père du tunnel foré, travaille sur un plan

qui présente en 1867 sur une conception scientifique et géologique du détroit.

Il obtient l'accord de Napoléon III et de la Reine Victoria.

L'Angleterre n'est pas favorable à cette idée.

Le projet a été stoppé, car, en Angleterre, bon nombre de sujets était d'accord

pour le commerce mais militairement une menace d'invasion subsistée.

La guerre de 1870 éclate !!!

 Un avis favorable a été voté entre la France et l'Angleterre en Février 1872.

Suite au décès inattendu d'Aimé Thomé De Gamond, Albert Sartiaux, Administateur de la

Société de Chemin de Fer, propose un grand projet dont le point de départ est les études

géologiques et travaux de Ludovic Breton qui est nommé : Directeur des Travaux du chemin de fer

sous-marin d'août 1879 à mars 1883.

 Il entreprend le forage du côté français du Tunnel à Sangatte. La progression est lente dû

aux infiltrations d'eau. Près de 156 mètres, ont été creusés à la force des bras.

Heureusement, des machines perforatrices (ancêtres des tunneliers) sont arrivées

et permettent de rattraper le retard.

Les travaux ont été arrêtés le 18 Mars 1883. Plus de 3 kilomètres de galeries sont creusées

dont 1839 mètres de galeries horizontales sous la mer.

Ludovic Breton était surnommé par tous les Calaisiens le :

"Père du Tunnel sous-marin". Il s'éteint à Calais le 18 Juillet 1916.

Aujourd'hui, il ne reste plus que des vestiges et l'emplacement du premier puit comblé et

obstrué d'une dalle de béton au XXIe siècle.

Le 6 Mars 1916, Emile Alglave, professeur de droit commercial, fait une conférence sur

"Le Tunnel sous la Manche - Trusts et cartels".

Des journalistes présents lancèrent l'idée qui n'aboutira pas.

Le 26 Juillet 1957, le Groupement d'Etudes pour le Tunnel sous la Manche est créé.

Il envisage un tunnel ferroviaire. Un appel d'offre est lancé en 1967 par les deux gouvernements.

Le projet est approuvé, il sera de deux tunnels entourés d'une galerie de service.

Un Traité franco-britannique est signé. Le 20 Janvier 1975, l'Angleterre abandonne à nouveau

le projet pour raisons économiques.

Les travaux commencent en 1973 pour une durée de 10 ans. Une rampe de 150 mètres est crééé,

400 mètres de galeries sont creusées à 37 mètres sous terre. Après deux ans de travaux  et à

l'abandon, la galerie sera noyée à titre de conservation et l'accès interdit.

 Le Traité de Cantorbery est un traité pour le Tunnel sous la Manche, signé le 12 Férier 1986

entre la France et le Royaume-Uni. Puis un mois plus tard, un accord de concessions du Tunnel,

signé le 14 Mars 1986.

Le tunnel passe dans la couche de cénomanien (craie bleue) à une profondeur de 40 mètres

sous le fond de la mer. Il comprend deux tunnels ferroviaires pour chaque sens de

circulation et une galerie de service entre les deux.

Il est équipé d'air frais et soufflé. Ils sont revêtus de voussoirs (forme de cintre d'arc)

en béton armé et reliés par des rameaux de communication.

Le Tunnel est inauguré le 6 Mai 1994 en présence de la Reine d'Angleterre Elisabeth II et

du Président de la République française François Mitterand.

Que diriez-vous de prendre le Schuttle ou navette à Calais.

Allez on embarque pour Londres, le trajet dure 30 minutes.

C'est sensationnel !!!

 Nous nous arrêtons à la Douane Franco-Britanniques.

Pour arriver au train, un enchevêtrement de ponts et de voies se succèdent

pour arriver à la navette. On y entre.

 Chaque nacelle est climatisée, séparée et fermée par une porte.

Nous sommes arrivés en Angletterre.

Nous voici, partis pour Londres.

Arrivés, nous traversons le Tower Bridge d'une longueur de 244 mètres et

Big Ben, l'horloge emblématique de Londres.

Ainsi se termine l'histore du Tunnel sous-marin.

Merci à tous pour votre passage sur mon blog.

A très vite pour d'autres histoirer à partager.

Sources : Archives Départementales du Pas de Calais et

Gallica/BNF "Le Tuunel sous la Manche"

Photos : Personnel et sources indiquées ci-dessus.

Poursuivons notre chemin du Souvenir dont l'empreinte de la guerre est très présente.

 Nous allons partir vers Contalmaison (carte Google Maps). Voici, l'itinéraire

que nous allons prendre. Allez c'est parti.

 Nous sommes près de l'église; elle fait partie de la communauté d'une des communes

du Pays du Coquelicot.

Faits

Contalmaison est occupée par les allemands, de terribles combats ont lieu. Le 1er Juillet 1916,

pendant la bataille d'Albert qui se trouve à 10 kms, la 34e Division Britannique part à l'assaut

des tranchées allemandes. En première ligne, des soldats originaires d'Edimbourg dirigés par

le Lieutenant-Colonel Sir Georges McCrae sont en position. Pour la plupart des footballeurs,

ils viennent du club "Midlothian" engagés en tant que volontaires dès le début de la guerre

et des supporters. Les allemands en fauchèrent les trois quarts de cette unité.

 Le Monument "Bataillon de McCrae's" a été érigé en 2003, en mémoire aux footballeurs

écossais tués en 1916 à la Bataille de la Somme. La stèle est en forme de cairn, c'est-à-dire

un monticule de pierres.

 Ici, un stèle en hommage au Lieutenant second Donald S. Bell tombé à cet endroit.

Le 5 Juillet 1916, il réussit à détruire un poste ennemi. Il trouva la mort 5 jours après.

Pour son dévouement, il lui a été décerné la Victoria Cross. C'est la plus haute distinction

de l'armée britannique. Il est le 1er footballeur anglais à s'engager volontaire en 1914.

Il n'avait que 25 ans. Il repose au Gordon Dump Cemetery à La Boisselle.

 Nous allons faire un détour vers le Trou de Mine de La Boisselle appelé

"Lochnagar Crater Memorial"

Tout d'abord, nous allons parler de la :

La Guerre Souterraine

 C'est à la Première Guerre Mondiale que s'est développé le plus grand système

souterrain de l'Histoire.

Les Britanniques font leur tentative en 1914 dans des terres argileuses en Flandres. En 1915,

des tunneliers (Royal Rengineers) arrivent dans la Somme.

A cette époque, le terrain est devenu un vrai bourbier de cratères par des détonations

de charges souterraines.

 Un vaste réseau souterrain évolue pour atteindre l'ennemi au près près de leur

emplacement.  Le but était d'anéantir leur position (abris, fortifications et leurs tranchées).

La profondeur du tunne était entre 9 et 36 mètres. Il semblerait que des kilomètres de tunnels

ont été creusés dans les 2 camps.

 Faits

A la fin de l'année 1915, un assaut franco-britannique est lancé dans la Somme.

A l'été 1616, des travaux commencent du 11 Novembre 1915 et se terminent en Mars 1916.

Ils sont effectués par la 185ème Tunneling Compagny relayés par la 179ème Tunneling

Compagny (photos ci-dessus) avec la pose d'explosifs sous la Redoute Allemande Schwaben Höbe.

 Les chambres pour les explosifs se situaient à environ 16 mètres de profondeur et

à peu près à 30 mètres de la ligne allemande. C'est un travail long et pénible.

Le Major Henry M. Hance, commandant de la 179e Tunneling Compagny a dit :

"C'est une mission qui est accomplie en silence".

Leur avancée se faisait à pieds nus sur des sacs de sable pour maintenir le silence.

 Faits

L'explosion de la mine donna le signal du début de la Bataille de la Somme. Le 1er Juillet 1616.

La mise à feu a lieu à 7h28. La colonne de terre qui est projetée a une hauteur de 1300 mètres,

formant un cratère de 100 mètres de diamètre et de 30 mètres de profondeur.

Aujourd'hui, c'est un lieu de recueillement. C'est le seul cratère conservé et accessible

au public. Il est la propriété d'un vétéran.

Continuons notre circuit vers un autre lieu de Mémoire.

Je veux parler du Mémorial de Thiepval.

 C'est un Mémorial Commémoratif de la Grande Guerre, érigé par le Commowealth War

Graves Commission et inauguré en 1932 en présence d'Edouard VIII futur Roi d'Angleterre et

du Président de la République Française Albert Lebrun.

Il dégage une sensation de souffrance que l'on essaie d'imaginer après un siècle,

qu'elle a été un impact sur les êtres humains tombés pour notre Liberté.

 Le Commowealth War Commission

Est une autorité administrative indépendante qui a le rôle et le devoir de Mémoire

pour les 1 700 000 hommes et femmes tombés.

Il entretient près de 23 000 Monuments et cimetières dans le Monde.

Je tenais à les remercier de leur implication pour perdurer la Mémoire de ses combattants d'exceptions.

 73 367 soldats disparus sont gravés sur les piliers de l'édifice.

Sur le fronton se trouve une épitaphe.

A l'arrière, se trouve un cimetière militaire ou sont inhumés des soldats Français et

Britanniques. Il se trouve à l'emplacement exact de la ligne de Front du 1er Juillet 1916,

le 1er jour d'offensive de la Bataille de la Somme.

Un centre d'accueil se trouve à l'entrée du Mémorial, il est inauguré le 27 Septembre 2004.

 Construit en 2004, il est appelé "Musée 14-18, Bataille de la Somme".

C'est un Musée riche en documents qui retrace l'Histoire du Premier Conflit Mondial, mais aussi

d'expliquer et de comprendre la dureté et les conditions ou se trouvaient ces soldats

dans le combat aux visiteurs.

Le Mémorial de Thiepval est sous la protection des Monuments Historiques, par arrêté

du 14 Septembre 2016 dédié aux combattants disparus.

Continuons notre route vers Beaumont-Hamel :

Le Mémorial Terre-Neuve Canadien

 C'est un lieu historique national canadien à caractère solennel et paisible.

Beaumont-Hamel est situé près de la ligne de Front et des combats intensifs sont présents.

Faits

Le Régiment : "Le Royal Newfoundland Régiment" volontaire de Terre-Neuve est anéanti.

Par manque de stratégie et de tactiques, le 1er Juillet 1916 a été un théâtre sanglant. Il était

connu pour être des combattants durs et tenaces. Une demi-heure après l'attaque, 

il ne restait plus que 68 hommes qi terminerot la guerre jusqu'en 1915.

Pour leur courage et leur détermination, ils reçoivent la distinction royale.

La zone de combat devient en 1922 un parc de commémoration.

Un caribou en bronze surmonte sur un monticule de granit le champ de bataille.

 Ce parc assure aux disparus la sérénité de leur repos et la pérennité de leur sacrifice.

Les vétérans canadiens de la Grande Guerre ont choisis comme emblème floral le Coquelicot,

poiur Terre-Neuve et le Labrador adoptent le Myosotis en 1917.

Nous allons terminer notre circuit par :

La Nécropole Nationale de Notre Dame de Lorette

 Ici, se trouvait une chapelle ouverte au culte, les pélerins venaient en grand nombre.

Faits

En Mai 1915, la chapelle a été totalement détruite. Pendant un an de 1914 à 1915, ce lieu

a été de luttes farouches pour récupérer cette butte qui domine le bassin minier au nord

et la plaine d'Arras au sud.

 Notre Dame de Lorette est devenu un lieu de Mémoire et de Recueillement.

Ce site a été choisi pour rassembler les dépouilles de soldats morts aux cobats.

La chapelle reconstruite est de style roman-byzantin, ses vitraux relatent les évènements de

la Grande Guerre. Le cimetière est un espace de recueillement de 13 hectares.

La tour lanterne que vous apercevez sur la photo de droite a une hauteur de 52 mètres.

Elle est éclairée toutes les nuits, lumière qui est visible à plusieurs kilomètres.

A l'occasion du centenaire de la Grande Guerre, a été inaugurée un Mémorial International

"L'Anneau du Souvenir", sur lesquels sont gravés 600 000 soldats de toute nationalités

morts en Flandre française et en Artois. L'Anneau a un périmètre de 345 mètres.

La Colline de Lorette est protégé au titre des Sites Naturels.

Les blessures invisibles de la Guerre.

"Aucun homme quoi qu'il en dise, n'a la moindre idée de ce qu'endure un soldat ordinaire"

Un vétéran le Sergent H. Green.

Ainsi se termine notre circuit sur les Lieux de Mémoire.

D'autres lieux de Mémoire existent et d'autres articles paraîtront ultérieurement.

Prenez soin de vous au plaisir de me lire.

Sources : Musée de la Cioupole, de Thiepval, Beaumont-Hamel,

Notre Dame de Lorette, Lochnagar crater et épitaphes sur les site

Photos prises sur les lieux des sites et Personnel

Partons sur des Lieux de Mémoire connus ou méconnus pour certains.

C'est parti suivez-moi !!!

Un circuit était nécessaire, comme vous le savez notre région des Hauts de France

ainsi que le Grand Est ont souffert lors du conflit de la Grande Guerre ; des valeureux soldats

se trouvaient sur le front et nous allons leur rendre hommage

Commençons si vous le voulez bien par Rancourt. C'est une commune du Vermandois

dans l'Aisne qui se situe à 10 kms de Péronne.

 C'était un point stratégique et a été l'un des tournant de notre Histoire. La ville se trouvait

sur la ligne de ravitaillements des allemands. Le 25 Septembre 1916,

le 32ème corps d'armée français a récupéré la ville et réussit sa mission aux prix de lourdes pertes.

Dès Août 1914, Rancourt a été envahi par les troupes allemandes. En 1916, lors de la 

Bataille de la Somme, Rancourt, Sailly-Saillissel et Bouchavesnes subissent de violents

combats. Le 12 Septembre, les français libèrent Bouchavesnes de nombreux soldats tombent

ainsi que la  destruction du village.

La ville norvégienne de Bergen aide à la reconstruction de Bouchavesnes.

En remerciements, la ville s'appelle aujourd'hui Bouchavesnes-Bergen.

 A côté de la chapelle se trouve un musée appelé "Le Musée des Poilus".

Il vous fait découvrir des objets, des documents des vestiges de la Bataille de la Somme.

Continuons notre visite,

nous nous dirigeons vers la commune de Longueval.

 Voici le schéma de la visite (Google Maps pour le tracé).

Nous nous trouvons au Mémorial National Sud-Africains

"The South Africa (Delville Wood) national Mémorial et

le cimetière Militaire du Commonwealth "Delville Wood Cemetery".

Histoire

Les troupes allemandes arrivent fin Août 1914 et devient le lieu important pour le dispositif

de défense. En 1916, la Bataille de la Somme démarre. La commune de Longueval

se trouve au coeur des combats à la mi-juillet. Les troupes écossaises maîtrisent le sud

de la ville, quand au nord du village plus précisément au Bois de Delville les combats se font

très intensifs par les allemands car il veulent coûte que coûte maintenir leur position.

La 1ère Brigade Sud-Africaine a ordre de récupérer le Bois de Dainville.

Le 20 Juillet, seuls 142 hommes sont encore présents sur les lieux.

Ce site est choisi pour honorer la mémoire des combattants.

C'est une réplique d'un des forts du Cap.

 C'est sous un silence que nous avançons sur ce lieu ou tant de soldats de toute nationalité

ont combattus sur ce champ de bataille, devenu un lieu de Mémoire.

 Ce monument porte des épitaphes en anglais et en afrikaner. Au dôme de l'arc de triomphe,

une statue en bronze représente Castor et Pollys symbolisant l'unité tenant un cheval,

l'Union Sud-Africaine. Il a été inauguré en 1926 par Mme Veuve Louis Botha.

 Dans la perpétuité, un musée en forme de demi-lune est placé derrière le Mémorial.

Cette Nécropole est entourée d'un bois de chênes plantés avec des glands d'Afrique du Sud

en 1920. A l'arrière, vous y trouvez un arbre symbolique appelé "The Last Tree". Des Sud-Africains

ont eu pour mission de prendre Delville. Les pertes ont été de 80 % de pertes.

Tous les ans, le 12 Juillet se tient une cérémonie commémorative.

Rendons nous dans le centre-ville de Longueval

 Voici le Mémorial Pipers "White Piper".

Il joue de la cornemuse. Il est dédié à tous les musiciens qui ont été tués

lors de la Grande Guerre de toute nationalité, de toute corporation militaire.

C'est pour cette raison qu'il est blanc.

Il a été inauguré en 2002;

Vous me suivez toujours !!!!

Pour certains d'entre vous, vos grands-pères, pères, oncles, frères de toute nationalité

ont vécu un enfer durant cette guerre meurtrière, mais c'est des lieux qui doivent être

connus de tous. Pour certains, ils se sont portés volontaires dans cette bataille en sachant

qui ne reviendraient pas. Honorons-les.

Nous poursuivons notre route vers le 

Mémorial Néo-Zélandais Longueval

C'est àcet emplacement, le 15 Septembre 1916 que l'armée Néo-Zélandaise a pris part

à la première bataille de chars et réussis leur mission. Des compagnons d'armes ont perdu la vie.

Une épitaphe est placée avec le détail de cette guerre meurtrière.

 Nous nous trouvons au cimetière Caterpillar Valley Cemetery.

Caterpillar (chenille) était le nom donné par les troupes à cette vallée sinueuse.

Ce site a été pris par les allemands en Juillet 1916 avec des combats intensifs ;

perdus en Mars 1918 et repris 5 mois plus tard.

Les soldats enterrés en ce lieu sont morts au cours de ces 3 conflits. Le cimetière

contient les tombes de soldats et marinsd dont 5229 Britanniques,

8 Canadiens, 100 Australiens, 214 Néo-Zélandais et 18 Sud-Africains. Il commèmore  la Mémoire

de 1205 soldats Néo-Zélandais tombés sur le Champ de Bataille de la Somme 

en Septembre et Octobre 1916 dont les tombes sont inconnus.

Mémorial à la 38e division galloise

Le Monument est situé sur la commune de Mametz, pour y accèder, nous devons

parcourir un étroit chemin long de 800 mètres environ, appelé "Chemin des Gallois".

Faits

Le 10 Juillet 1916, la 38e Division galloise avait pour mission de prendre le Bois de Mametz,

 une garnison allemande empêchait toute progression.

C'est avec courage que ces jeunes gallois pour la plupart combattaient pour la première fois

et au péril de leur vie réussissent. 1200 d'entre eux ont été tués.

Ainsi se termine cette première partie, une duxième partie arrive très

prochainement pour la suite de notre circuit.

Je vous dis à très vite. Prenez soin de vous.

Sources : Musée de la Coupole, Musée de Thiepval,

Epitaphes placés sur les sites

Photos : Personnel et Epitaphes

Les Vitraux de l'Hôtel de Ville

Nous partons si vous le voulez bien à Hénin-Beaumont pour nous rendre à 

l'intérieur de l'édifice.

Vous connaissez tous ce magnifique vitrail d'art qui orne l'escalier d'Honneur

de l'Hôtel de Ville qui fait la fierté des habitants de notre ville.

 Peut-être que certains d'entre vous connaissent l'Histoire des Vitraux !!!

Mais le saviez-vous ?

Faits Historiques

Lors de la Seconde Guerre Mondiale, pour être précise en date du 23 Mai 1940,

au cours du violent bombardement plusieurs bombes éclatèrent à proximité

de l'édifice y occasionnant de multiples dégâts.

 La destruction du vitrail est de 80%.

Monsieur Fernand Darchicourt valide la reconstruction en date du 27 Septembre 1955,

suite au constat établi par Monsieur Denisse Michel architecte d'Hénin-Liétard.

Regardez ci-dessus la photo du premier vitrail, celle-ci a été faîte par le photographe de 

de la ville Mr Farriaux.

 Dommage, qu'on ne peut la voir en couleur. Quelle force elle dégage !!!

Le deuxième vitrail a été réalisé vraisemblablement en 1956 par Jules Larguillier,

Maitre Verrier Lillois.

C'est un style totalement différent mais tout aussi majestueux et agréable

à regarder. Il est de forme triptyque.

Les Armes de la Ville

 Grâce à Monsieur Adolphe Charlon, Maire de la ville à cette époque, les Armes de la Ville

ont été reconstituées. Détruites lors de la Grande Guerre, c'est chose faite.

Explication en détail des Armes

 Suite à la destruction de la ville, elle a obtenu la Croix de Guerre.

(Décret du 25/9/1920 - JO du 28/9/1920 p.14314).

A sa restauration en 2018, Monsieur Luc Brouard fils, décoré de l'Ordre National du Mérite,

 a su redonner les couleurs d'origine.

 Et voici, à l'arrière de l'Hôtel de ville lors d'un évènement ou les lumières éclairent les vitraux.

On est en admiration devant cette grande dame qui a soufflé ses 93 bougies l'année dernière.

Un autre pan de notre Histoire de notre ville.

Ainsi s'achève cet article, je vous rassure, il y en aura d'autres à venir

très prochainement.

Prenez soin de vous, faîtes attention à vous et à très vite pour d'autres aventures.

Sources :

Archives Départementales du Pas de Calais,

Bulletin Municipal de Mars 2018 n°42,

Bulletin Municipal n°23 Août, Septembre 1923 (Médiathèque de la Ville),

Registre du Conseil Municipal de la ville 1922-1923,

Site des Croix de Guerre.

Photos : Personnel

C'est dans les Hauts de France que nous partons et plus précisément

dans le Pas de Calais dans la commune d'Hénin-Beaumont à 15 kms de Lens et

de 30 kms d'Arras que nous nous dirigeons sur les traces de nos brasseurs.

Comme vous le savez très certainement, c'est l'union entre deux villes

Hénin-Liétard et Beaumont en Artois qu'est né en 1971 :

Hénin-Beaumont

Tout d'abord nous allons nous diriger vers

Beaumont en Artois

 C'est une charmante bourgade rurale ou il fait bon vivre.

Ci-dessus vous apercevez l'église de style néo-gothique.

 En face de l'édifice se trouve La Ferme Brasserie. Mais revenons à cette bière si particulière.

C'est une bière artisanale sans aucun additif, elle est 100% naturelle.

Elle coule dans les tavernes de Beaumont depuis plusieurs générations et transmet le savoir-faire d'antan.

Le métier du brasseur

C'est la fabrication de la bière et pour cela il faut de l'orge, du houblon et des épices.

 Son métier fait partie de l'industrie agroalimentaire.

Il consiste à élaborer de la bière.

Il envoie l'orge dans une malterie (Belgique) afin de faire germer les céréales.

Il arrête le processus de germination pour enlever le germe des graines

durant son passage au séchage et à la torréfaction afin d'obtenir teinte et arôme.

 Il récupère l'amidon pour le transformer en sucre puis incorpore le houblon qui donne

l'amertume, ensuite les levures qui permettent la fermentation puis les épices

qui vont personnaliser la bière (blonde, brune, ambrée et triple).

Mais revenons à son histoire

 A une époque pas si lointaine, chaque village avait sa brasserie, mais l'arrivée

de l'industrialisation ont fait disparaître un bon nombre de celles-ci.

Les brasseries de Beaumont se sont succédées par mariage, certains ont été élus

maire de cette commune. Dans le recensement, on peut remonter en 1801 un certain Bossu Jean-Baptiste,

brasseur, puis un Mouilloir, Valin, Caullet.

 Cette descendance se perpétue avec la Ferme Brasserie Camille Demarquilly.

Fermée vers les années 1940, voyant un fort potentiel dans cette ferme, il y a cinq ans, l'arrière-petit fils

réouvre cette brasserie familiale afin de poursuivre le savoir-faire artisanal.

Il continue l'exploitation et la production de cette bière. Il lui a fallu maîtriser, doser 

les quantités appropriées de l'orge de la levure du houblon et surtout la température

qui détermine les degrés d'alcool.

De ce travail de labeur est née la "Bellus" du nom en latin de Beaumont (Bellus Mons),

une bière fermière avec les armoiries et l'église de la commune qui figurent sur les bouteilles.

Venez la goûter, elles sont excellentes ; pour ma part, je préfère l'ambrée ; bien sûr avec modération.

Cette année au Salon de l'agriculture, des bières des Hauts de France 

ont été médaillées dont la "Bellus :

2 médailles de Bronze pour la Bellus Ambrée et Blonde et

1 médaille d'Argent pour la Triple.

Médailles bien méritées, je tire mon chapeau et bravo.

C'est par un travail acharné que l'on est récompensé.

 Mais vous avez aussi une deuxième brasserie, aujourd'hui disparue, dont vous apercevez

la photo ci-dessus qui était tenue par M. Caupin Henry.

Partons sur Hénin-Liétard

Aujourd'hui, il ne reste plus rien, simplement une écriture sur un mur de la Brasserie Gourlet

à l'angle de la rue Jules Guesde et de Pasteur.

Sur la photo de droite, trouvée aux archives, la Brasserie Gourlet en cours de construction.

Aux Archives Départementales du Pas de Calais, j'y ai trouvé des documents concernant

une corporation entière de brasseurs qui ont comparu en date du 20 Novembre 1901,

en s'appuyant de la circulaire Ministérielle du 10/9/1818 qui autorise l'abonnement collectif

à effet de se rédimer (se racheter) le droit d'octroi qui auraient à payer au fur à mesure

qui livrent à la consommation de la commune.

Ils étaient au nombre de 11 Brasseurs dont les plus connus sont :

Bernard Amédée, Gourlet-Bécu, Wantiez-Gourlez, Pruvot et Gillet, etc.

Que veut dire le droit d'octroi ?

C'est une taxe que la Municipalité pour subvenir aux dépenses communales, elle était

autorisée à établir et percevoir certaines marchandises et consommations à leur entrée dans la ville.

 Photo trouvée dans le livre "Mémoire en Images Hénin-Liétard)

Nous nous trouvons au bord de la rue Voltaire, la brasserie Bonningues.

Sur la photo de droite, vous avez une souche d'un carnet.

Saviez-vous, qu'ils étaient imposés à une contribution sur les voitures, les chevaux, etc...

Brasserie Bellus, ferme et brasserie à Hénin-Beaumont près d'Arras

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https://www.brasserie-bellus.fr

Je vous ai mis le lien de la Ferme Brasserie Demarquilly.

Ainsi s'achève une petite partie de l'histoire industrielle de notre ville.

Je vous dis à très vite pour d'autres richesses.

Sources : Archives Départemantales 62,

Site La Ferme Brasserie

Photos : Personnel, Mémoire en Images Hénin-Liétad

Il y a des lieux où l'on ne s'imagine pas que l'histoire est très présente.

Partons sur les traces d'un visionnaire, d'un ingénieur et d'un explorateur.

Mais commençons par une visite de la ville de Salon de Provence.

 Nous nous trouvons sur la Place Jules Morgan ou se trouve l'Office du Tourisme.

Salon de Provence se situe entre Arles (40kms) et Aix en Provence (37Kms).

Petite Histoire

En 871, Salon de Provence figure en tant que "Villa Sallone". Elle est attestée par un acte

d'inventaire de biens de Rostang, archevêque d'Arles, possédant des terres dans 

le pays salonais. Ces terres ont été rattachées au Royaume de France en 1481.

 Elle s'appelait naguère "Sallon de Crau" jusqu'en 1784. Le conseil s'aperçut

d'une erreur et l'écrit "Salon".

En 1918, de Salon de Crau elle se nomma Salon de Provence.

Image de droite : Gallica/BNF - Vue de la ville dessin d'Antoine Meunier 1791.

Un personnage célèbre nous attend !!!

 Je vous présente Michel de Nostredame plus connu sous le nom de Nostradamus.

C'est ici, qu'il vécut de 1547 à 1566. C'est un lieu de mémoire labellisée

"Maison des Illustres". Un musée est installée depuis 1992.

Vous me suivez, entrons !!!

Ici, vous apercevez Jean de Saint-Rémy, médecin du Roi René, qui raconte à son

arrière-petits-fils Michel, le cycle de la vie et de la mort ;

le cycle de la nature et des saisons.

Dans la salle suivante, on l'aperçoit anéanti par le décès de sa première femme et

de ses enfants de la peste vers 1530.

 Il fait une formation en médecine aux côtés de Rabelais pour éradiquer la peste

et la mise en place de la notion de l'hygiène.

 C'est à Salon de Provence qu'il réalisa son savoir universel.

En 1555, il rédige la première partie de ses Centuries.

Sur la photo de gauche, vous l'apercevez à son bureau, il est entouré de ses instruments

de mesures d'astrologie, de la médecine et de sa bibliothèque.

Il arrive à lire dans les étoiles : l'aventure humaine, il étudie le passé, le présent et l'avenir

jusqu'en 3797... C'est un visionnaire avec un grand "V".

 A cette occasion la reine le nomma Médecin et Conseiller du Roi.

La photo de gauche la statue de Nostradamus exécutée par le sculpteur F. Bouché.

Il repose à la Collégiale Saint-Laurent à Salon.

Poursuivons notre visite

 Nous arrivons à l'église Saint-Michel. Construite au début du XIIIe siècle et 

de style romane, au-dessus du portail vous voyez l'archange Saint-Michel.

Le clocher a été rajouté au XVe siècle, on s'en servait comme horloge jusqu'au XVIIe siècle.

 Je vous présente le Château de l'Empéri. Il se trouve sur le rocher du Puech.

Il est le plus grand château médiéval de Provence période du XIIe au XIIIe siècle.

Il a été le lieu de résidence des archevêques d'Arles et la suzeraineté des

empereurs romains germaniques d'où le nom d' "Empéri".

Classé Monument Historique depuis le 10/09/1956.

Grâce aux frères Raoul et Jean Brunon, est installé depuis 1967 un Musée abritant

une collection incroyable étalée sur 22 salles en passant par des uniformes, des armes et

des équipements militaires qui démarre de Louis XV à la Grande Guerre sans oublier

l'armée napoléonienne.

Histoire d'un ingénieur

Poursuivons notre visite....

 Sur la photo de gauche La Grande Fontaine ou 'Fontaine Moussue".

Elle se trouvait déjà au XVIe siècle. Elle est formée de mousse et la végétation

s'y installe : dès qu'il gèle des stalactites se forment.

La photo de droite, c'est la porte de l'horloge.

C'est un vestige des remparts, la tour horloge a été érigée au XVIIe siècle. 

Vous pouvez apercevoir d'un côté un cadran indiquant les jours et de l'autre les cycles lunaires.

Un peu d'Histoie

En  1790, elle devient chef-lieu du district.

En date du 11/06/1909, un séisme d'une magnitude de 6 causa d'énormes dégâts.

Histoire d'un explorateur

 Un Mémorial a été érigé sur les lieux en 1883, il porte les mots :

"Morts pour la Science et la Patrie".

 Pour terminer cet article partons à la rencontre de 

la Patrouille de France

 En date du 10 Février 1963, le Ministre des Armées décide que la patrouille de

l'école de l'air se nommerait "Patrouille Acrobatique de France".

Elle est installée à Salon de Provence. Des spécialistes acrobatiques font leur apparition,

elles exécutent le vol dos en patrouille, le tonneau et le virage dos.

Lors d'un prochain séjour en Provence, je vous ferais découvrir

le Musée du Savon de Marseille à Salon de Provence.

Ainsi se termine notre visite.

Je vous dis à très vite pour d'autres découvertes.

Sources : Wikipédia, Office du Tourisme, Dépliant

Photos : Personnel et dépliant